Sarah Hoefflin

Je suis donc une athlète de ski freestyle, une discipline
dérivée du ski alpin et considérée comme un sport extrême.

J’adore mon métier et je n’ai jamais l’impression d’aller au travail. Je voyage tout le temps, je vis de ma passion et j’adore le ski tout simplement. Cela me donne envie de me lever et d’aller faire mon ’travail’ tous les jours. Ce qui me motive, ce sont les compétitions, car j’adore être en compétition, contre moi-même et contre les autres. Je suis aussi motivée par la progression dans mon sport, qui me donne tout le temps envie de continuer à pousser mes limites.

Mon parcours. J’ai skié toute ma vie, grâce à mes parents qui m’emmenaient faire du ski quand j’étais jeune. C’est à l’université que j’ai découvert le ski freestyle grâce à des amis (2010-2013). Après avoir terminé l’université, j’ai fait 2 saisons de ski en France, et durant ma deuxième saison, j’ai été repérée par le coach de l’équipe Suisse durant une compétition à Val Thorens (hiver 2015). C’est alors que j’ai débuté ma carrière de ski. Mes appuis, ce sont mes parents, mon copain, mes ami-e-s, mes sponsors et l’équipe Suisse (autant les coaches et le staff que les autres athlètes).

Un bémol, des obstacles ? Les blessures. Le ski freestyle est un sport qui est encore beaucoup pratiqué par les garçons, beaucoup plus que les filles. Il faudrait tout simplement avoir plus de femmes modèles pour montrer aux plus jeunes filles que mon sport n’est pas dangereux (pas plus dangereux que le ski alpin, qui est pratiqué par beaucoup plus de filles).

Je suis fière d’avoir remporté la médaille d’or olympique pour mon pays, la Suisse. Je suis fière de mon
niveau de ski et de ce que j’ai pu apporter à mon sport. J’ai l’impression de pousser mon sport dans la bonne direction en avançant le niveau.