Camilla Masson

Je suis première procureure au sein du Ministère public de l’Est Vaudois à Vevey. J’ai à la fois la casquette de cheffe d’office et celle de procureure, instruisant des affaires pénales et soutenant l’accusation devant les tribunaux du canton.

Ce qui me passionne. La diversité des enquêtes, la confrontation avec des justiciables de tous horizons (niveau social, nationalité etc.), mais aussi les tâches de gestion de mon office. Et… La JUSTICE. Ma contribution à faire respecter la loi et à rendre justice aux victimes d’infractions.

Mon parcours. Mon parcours a été assez linéaire (avocate, juge d’instruction, substitute du procureur, première substitute du procureur, première procureure) toujours dans le même domaine qui me passionne, le droit pénal. J’ai pu bénéficier de l’appui sans faille d’Eric Cottier, Procureur général du canton de Vaud, avec qui je collabore depuis de nombreuses années. Il a cru en moi et m’a choisie.

Un bémol, des obstacles ? La difficulté éprouvée à occuper des fonctions dirigeantes lorsqu’on est une femme. Elles mettent plus de temps que les hommes à convaincre de leurs compétences et du fait qu’elles ne sont pas à leur poste par hasard.

Je suis fière d’être la première première procureure de mon canton, de l’expérience acquise, de la sensibilité aux causes humaines que j’ai développée au fil des ans. Mon point fort est, je crois, le courage à appréhender des situations difficiles en privilégiant les intérêts humains en jeu, au-delà des exigences strictement juridiques. J’apprécie tout particulièrement les causes où l’humain est l’élément central, notamment les affaires de violences conjugales.