Valérie Lepiller

1980

Enseignante-chercheuse à l’Institut Universitaire de Technologie (IUT), Belfort-Montbéliard

Situation professionnelle en 2019

"Côté recherche, j’étudie plus spécifiquement les phénomènes d’instabilités et de turbulence et l’énergétique du bâtiment."

Mon parcours

Je suis enseignante-chercheuse à l’IUT Belfort-Montbéliard. J’ai également dirigé le département génie civil – construction durable.

Côté recherche, j’étudie plus spécifiquement les phénomènes d’instabilités et de turbulence et l’énergétique du bâtiment. Mon travail consiste à faire progresser la recherche dans ma discipline et transmettre certaines de ces connaissances à mes étudiant-e-s.

Ce qui me passionne. Le rythme de mes journées est souvent différent. Je suis en contact avec un public très hétérogène : mes étudiant-e-s fraîchement diplomé-e-s du Bac, d’autres enseignant-e-s pour construire des projets, des industriels, des partenaires du secteur du Bâtiment et des Travaux publiques (BTP) pour faciliter l’insertion de mes étudiant-e-s et mes collègues chercheurs et chercheuses. J’aime aider les autres et faire avancer des projets.

Mon parcours. Lors de mes études, mon responsable de master m’a fait découvrir son environnement de travail. Après un stage dans un laboratoire de recherche, j’ai continué mes études en doctorat sous sa supervision. En 2006, j’ai obtenu mon doctorat en Physique de l’Université du Havre en étudiant des instabilités hydro-thermiques dans un anneau cylindrique vertical de Couette-Taylor soumis à un gradient radial de température. J’ai ensuite poursuivi un post-doc au Laboratoire de Physique et Mécanique des Milieux Hétérogènes de l’ESPCI (Ecole Supérieure de Physique et Chimie industrielles) de la Ville de Paris. Mes soutiens sont mes ami-e-s et ma famille, notamment mes parents, dont la bienveillance et la tolérance sont sans limite.

Un bémol, des obstacles ? Ne pas savoir m’arrêter ! Je n’arrive jamais à «déconnecter». Je fais pourtant des efforts ! Ce n’est pas toujours facile d’être la seule femme lors d’une réunion ou travaillant sur un projet. On peut se sentir vite «seule». Les modèles sont peu présents. Des parcours très exceptionnels peuvent être même intimidants.

Lorsque j’ai commencé ma carrière à l’université, le département dans lequel j’enseigne ouvrait. Je suis fière d’avoir pu proposer mes idées pour développer un département de formation et d’en avoir pris la responsabilité pendant deux mandats afin de tisser un réseau avec les entreprises du BTP. Mon point fort réside dans la communication avec les différent-e-s partenaires interagissant dans ce département. Mettre à l’aise les personnes pour travailler et négocier avec elles est un sujet primordial pour moi.

À la Proust

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Au-delà de votre profession

La lecture, j’ai toujours été férue de livres. Aujourd’hui, je me passionne pour les romans policiers.

Des personnes qui vous inspirent

Olympe de Gouges, Sheryl Sandberg et Al Gore pour la diffusion de connaissances sur les changements climatiques.

Un livre & un film

L’écume des jours (Boris Vian) et Demain (Cyril Dion et Mélanie Laurent).

Un modèle

Mon directeur de thèse pour son intelligence et sa passion du métier. J’ai rencontré très (très !) peu de femmes scientifiques pendant mes études.

Un objet

Mon parfum pour de multiples raisons.

Une couleur

Le rouge

Un rêve

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